Dans cette danse russe, Stravinski dépeint trois poupées mystérieusement venues à la vie, dansant ensemble.
Ce ballet est un immense succès public, mais de nombreux critiques sont désarçonnés par les multiples excentricités musicales, qu’ils jugent « ridicules » et « grossières ».
Les solos aux hautbois, clarinettes et trompettes s’enchaînent.
Stravinski raconte : "En composant cette musique, j’avais nettement la vision d’un pantin subitement déchaîné qui, par ses cascades d’arpèges diaboliques, exaspère la patience de l’orchestre".
Après deux brefs solos de clarinette et de cor anglais, le piano prend la parole presque comme un soliste (au départ, Stravinski voulait écrire un concerto pour piano), chose peu habituelle dans la musique d’orchestre.
Toujours aussi innovant, ce Stravinski !